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Le recif aux murlocs
14 novembre 2009

Episode vingt

assaut_kawaii

On est déjà samedi-soir .. je suis toute triste dans mon corps.


Arken sauta sur le sol poussiéreux et sec de Vénus. Il resta immobile quelques secondes, ferma les yeux, pris une grande inspiration, et fixa l'horizon. Krug sauta à son tour, et s'abstint de commenter la situation, l'air prostré. Le troisième passager du vaisseau de liaison duquel ils avaient débarqué s'assit à son tour sur le toit du cockpit. Les trois cyborgs restèrent un moment dans le silence, balayés par les vents de la sulfureuse Vénus. Finalement, Arken ne put retenir sa colère, et leva les yeux au ciel.
- C'est pas possible !
Krug tenta d'apaiser un peu son coéquipier, malgré son irritation, lui aussi.
- Arken ..
- Comment ça a pu arriver !?
- Ce n'était pas de ma volonté, ajouta aussitôt le troisième vérusien.
- Ce n'était pas de ta volonté !? s'insurgea Arken en se retournant. C'est pas comme si on avait pas prévenu que les vaisseaux de grandes liaisons étaient entièrement programmés à leur départ par les techniciens ! On tait tranquillement en train de charger l'appareil et toi, il a fallu que tu touches au panneau !
- Vos "techniciens" n'ont rien dit concernant la technologie de vos vaisseaux !
- Ils ont fait leur boulot, t'avais pas a y toucher, Bao, dit Krug d'un air contrarié.
- C'est hallucinant, continua Arken, tout ce qu'on dit tu fais le contraire !
- Non c'est le contraire !
- Non !
- Si !
- Tout le temps !
- Jamais !
- Si !
- Non !
- Si !
- Non !
- C'est pas croyable, se consterna Krug.
- C'est croyable !
- Je vais lui péter la tête contre un rocher ! dit Arken en commençant à s'équiper.
- Tu vas où ? dit Bao en descendant du toit.
- Je vais trouver un endroit ici où tu nous contrediras pas !
- Je viens !
- Non, tu restes !
- Quoi ?
- Tu restes ici, tu surveilles le vaisseau en mode brouillage, et tu attends un appel ou un autre appareil.
- Il faudrait mieux qu'on commence par le lac de cristaux, dit Krug à son ami.
- Bonne idée. Il vaut mieux qu'on aie l'aide de l'élite de Voïck pour s'avancer vers Kupron.
- Si seulement il était déjà avec nous , on aurait bien besoin d'un energiste ici.
- Mais je suis la moi, je suis auxiliaire énergétique ! interféra Bao dans un grand élan.
Il y eu un blanc, Krug et Arken échangèrent un regard incertain. Bao, déconcerté, retourna sur le vaisseau en silence. Les deux guerriers continuèrent leur préparation.
- On à rien la dedans au niveau moteurs ?
- Non, pour l'instant on marche, il vaut mieux. On dirait qu'une belle tempête se prépare.
- Chouette.
Ils observèrent avec regret l'énorme œil tourbillonnant, loin dans le ciel, qui se rapprochait.

Krug et Arken avançaient péniblement contre le vent.
- Dit Arken, tu ne trouves pas ça bizarre ?
- De quoi donc, demanda le tireur qui observait le cratère devant eux.
- L'energiste .. Voïck Tairp .. il est de l'élite, il vient d'Ottawa. Expert en nouvelles énergies et en sciences .. Je sais que cette mission est tout sauf banale, mais c'est tout de même exagéré. Nous aurions très bien pu transporter l'artefact seuls.
- Allons, cela ne peut que nous faciliter la tâche. Plus vite ce sera fini, plus vite on écrasera les plans réants. Je ne connais pas ce Voïck, il devait partir avec les autres. Ils ont du démarrer les vaisseaux plus tôt, à cause de notre départ forcé par l'autre idiot. Quand j'y pense .. hmpf !   

Vénus n'étaient qu'une gigantesque plaine rouge de sable et de cailloux, parsemées de grands cratères, dans lesquels se trouvaient de grandes formations de cristaux. A partir de ces cristaux étaient fabriqués certains petits composants et canalisateurs très rares et précieux. Il y a longtemps, des axes commerciaux étaient établis avec les Krinils, mais ils ont un jour coupé toutes les transactions et les communications avec la faction Vérusienne, et tout semblait dire qu'ils avaient fait de même pour l'empire Réant. On a jamais su grand chose de cette faction. D'innombrables rumeurs parcourent au sujet des krinils, mais au final, les mémoires sont troubles, et le conflit entre les réants et les vérusiens a remplacé tout besoin de connaissance.
Les krinils se sont détachés des réants il y a très longtemps. Leur départ avait infligé un coup sévère à Ojuur, qui, dans sa quête de connaissances, avait emmenés les meilleurs scientifiques et ingénieurs de l'empire. Depuis, ils sont établis sur Vénus. Personnes ne connait ses intentions, ni sa composition. Les krinils ont beau être peu nombreux ; ils pourraient bien être plus avancés et plus puissants que les deux autres grands empire. Bien sûr, cela n'est qu'une supposition.

- Je déteste ce veeeeeeent ! cria Arken pour se faire entendre.
- On y est bientôt, le plus dur sera sur la crête du cratère ! dit à son tour Krug.
Le tourbillon de la tempête se rapprochant, le vent se renforçait, et le ciel s'assombrissait dangereusement.
- Au fait, dit Arken, les cristaux améliorent pas la conductivité du magnétisme et de l'électricité ?
- Il n'y a pas plus puissant qu'un cristal vénusien pour ça !
Les deux cyborgs arrivèrent au point culminant de la crête qu'ils venaient de monter. Le cratère, profond et long de plusieurs kilomètres, s'ouvrait devant eux comme un énorme gouffre.
- Alors on a intérêt à ne pas trainer, murmura Arken.

Les vents hurlaient de plus belle en s'engouffrant dans le cratère, et faisaient tinter les cristaux entre eux dans un concert de cristal. Le sable se soulevait par nuages et raflait tout ce qui lui passait sous la dent, érodant les rochers, encore et encore. Krug et Arken, qui s'étaient abaissés et cramponnés à des rocs pour ne pas basculer en arrière, observaient avec attention le cratère.
- Je ne vois pas le moindre intérêt dans ce gouffre. Du sable, des cailloux, des cristaux. Vénus, quoi !
- Attends, dit Arken en se relevant, je crois que j'ai aperçu quelque chose au fond, mais je ne vois pas bien a cause des reflets des minéraux.
Il s'avança, se pencha au dessus de la pente pratiquement raide, quand Krug se releva d'un coup et tenta d'attraper son coéquipier.
- Arken, attention !
Arken releva a peine la tête, quand des craquements et des roulements lui firent comprendre que le fragile sol en dessous de lui était en train de céder sous son poids. Le sable coulait, et les rochers roulaient en bondissant vers le bas du cratère. Le vérusien réagit, mais trop tard. Arken perdit l'équilibre, bascula en arrière et glissait avec le sable, ne parvenant plus à se stopper. Quand a Krug, il était maintenant lui aussi en train de descendre a toute allure en essayant de ne pas tomber comme son ami. Arken allait bientôt aussi vite que dans ses descentes dans les forêts humides du Cambodge, sauf qu'ici, il n'avait ni planche, ni morceau d'écorce, et d'énormes rochers sur la piste. Il les évitait tant bien que mal, ne voyant pas la fin de cette pente vertigineuse. Les cristaux, se reflétant par millions dans le fond du cratère, opéraient un étrange effet optique au fur et à mesure qu'il descendait. Finalement, à pleine vitesse, il se stoppa brutalement sur une corniche, pratiquement au fond du gouffre. Arken resta la, immobile, a plat ventre, au milieu de nuages de poussière et de cailloux. Il avait prit tellement d'avance sur Krug que celui-ci mit une minute de plus à le rejoindre. Il sauta sur le corniche, et aida son coéquipier a se relever. Finalement, il ne put s'empêcher de sourire doucement, ce qu'Arken fit aussi quand il l'aperçu. Il riaient tous les deux, si bien qu'on les auraient prit pour des fous si une équipe les avaient trouvés la.
- Alors, dit Krug, qui riait toujours, tu vois, maintenant ?
- Arrêtes, en me relevant j'arrivais même plus a savoir pourquoi on était là.
Arken scruta les parois, du gouffre, au dessus, au dessus, puis se résigna en croisant les bras.
- Bah pourtant .. j'aurais juré avoir vu un ..
- Il faut qu'on se dépêche, la tempête arrive, coupa une voix grave, un peu plus loin.
Les deux vérusiens reculèrent vers la pente rocheuse.
- Je n'ai aucune envie de rester dans ce cratère. Plus vite on sera à Kupron, mieux ce sera, dit une seconde voix.
Deux cyborgs apparurent au coin de la corniche, des sacs remplis de cristaux sur le dos. Ils se stoppèrent immédiatement à la vue des deux vérusiens. Ils laissèrent tomber leur sacs et se préparaient à sortir leurs fusils.
- Que faites-vous ici ? Qui êtes vous ?
Krug et Arken échangèrent un regard.
- Sur les dizaines de kilomètres qui entourent le cratère, combien de chances on avait de tomber sur des krinils à ton avis ?
- Je sais pas, dit Krug en faisant craquer ses doigts, mais ceux là n'ont vraiment pas de chance.

- Ha ha !
Arken souffla, satisfait. Krug ria doucement. Les corps des deux krinilis gisaient inertes sur le sol.
- Ils récoltaient sûrement quelques cristaux. On aurait peut-être du les interroger avant ..
- Mais non, on en sait déjà assez.
- Alors, c'est bon, tu vois plus rien, on peut remonter ?
- Arrête-heu, c'est pas de ma faute si j'ai des bons yeux !
- Tu sers à rien ma parole !
Krug observait a son tour les environs. Un véritable lac de cristaux s'étendait à perte de vue quelques mètres plus bas. De l'énergie crépitait doucement, et une tension dans l'air était presque palpable. Les roulements de la tempête approchante se faisaient de plus en plus menacants, et des des tourbillons de sable étaient soulevés au dessus-même du cratère.
- Alors si j'ai bien compris, dit Arken en rejoignant son coéquipier, soit on reste ici et on a toutes les chances de mourir dans de terribles souffrances par surcharges d'énergie, soit on monte et on affronte une tempête vénusienne, pure, simple, dévastatrice.
Il y eu un silence presque gêné.
- Je propose qu'on remonte.
- Très bonne idée.

Ils remontèrent la très longue pente du gouffre péniblement, balayés par un vent déjà assez fort.
- J'espère que Bao n'a pas déplacé le vaisseau ! cria Arken du mieux qu'il pouvait se faire entendre.
- Non, quand même pas, répondit l'ingénieur, il est pas aussi bête, il sait bien qu'on a pas possibilité de contact !
Arken ne se retourna pas, mais ils pensaient tout les deux a la même catastrophe. Les deux vérusiens étaient pratiquement arrivés au sommet.
- Tu sais Arken, tu devrais faire attention, le vent doit être encore beaucoup plus fort en haut !
- T'inquiètes je maîtrise !
Krug soupira, tandis qu'Arken toucha le sol plat du sommet de la crête. Il se hissa doucement d'abord, puis que redressa d'un seul coup. Le vent, d'une puissance déconcertante, le surpris et il bascula en arrière. Il atterrit lourdement sur le dos et commençai a glisser à nouveau, quand Krug le stoppa, manquant de lâcher prise lui aussi. Ils se hissèrent en haut, et s'agenouillèrent au sol pour ne pas perdre l'équilibre. Les gerbes de poussière et de roches commençaient a sérieusement réduire la visibilité, mais les deux vérusiens étaient censés vaguement apercevoir le vaisseau d'ici ; ils ne voyaient rien. Ils s'échangèrent un regard hasardeux, et avancèrent tant bien que mal vers leur position d'origine. De plus en plus de sable était soulevé, et les premiers éclairs déchiraient à de trop nombreuses reprises le ciel furieux de Vénus. Au fur et a mesure qu'ils approchaient, le doute ne fut plus permis. Ils s'arrêtèrent dans une petite cavité légèrement abritée du vent.
- Il a fallu que tu le dises !
- Je n'arrive même pas a le croire ! s'exclama Arken, fortement irrité. Comment peut-on être aussi idiot ?! Pas un signe, pas un message, RIEN !
- Et la tempête qui ne fait que se rapprocher, ajouta Krug, lui-même coupé par le tonnerre, on doit trouver un abri, sinon on va passer des heures infernales.
- Combien de temps dure une tempête comme celle-la ?
- Des minutes, des heures, des jours, parfois des semaines entières. Vu avec quelle rapidité elle est venue, le flux doit être plus agressif qu'endurant, mais on en a pour un bon moment.
Les deux vérusiens soupirèrent a nouveau.
- On a pas les moyens d'aller à la base krinile pour l'instant, mais on peut toujours aller au centre vide, tu sais, celui de la mine. Il est au sud-est.
Un terrible coup de tonnerre fit trembler le sol et fit tomber quelques rochers de l'abri.
- On a pas vraiment le choix, dit Arken en sortant.

Le vent hurlait de plus en plus fort, et le sable giflait les dos des deux cyborgs. Ils s'assuraient d'être en contact permanent pour ne pas se perdre, Krug les guidant, et Arken maudissant en silence Bao. Enfin, après une heure de marche épuisante et interminable, ils trébuchèrent sur les premières dalles de métal, et les petits bâtiments de l'avant-poste se dessinaient devant eux. Ils en inspectèrent un premier, un deuxième, tous les deux effondrés et qui ne les protégeaient pas du tout de la tempête, quand il trouvèrent l'accès a un troisième, encore intact. Ils ouvrirent avec peine la porte encastrée dans son mur, et la refermèrent dans un grand grondement. Il faisait noir complet a l'intérieur, mais seul un faible roulement leur rappelait la tempête dehors - ils étaient en fin a l'abri.
- Houa, souffla Arken, ma tête siffle et mon dos est lacéré par fichu sable !
- Je vais tenter de trouver le générateur.
- He, qu'est-ce que tu fais à mes épaulières ?
- Ah, pardon !
Après une minute de tâtonnements hasardeux sur les murs, ce fut Arken qui trouva la matrice. Cela lui rappela étrangement l'épisode de Kysoto, et il craignait de contempler a nouveau le même spectacle. Les deux cyborgs furent aveuglés par la vive lumière des puissants néons.

- Par les neufs lumières, murmura Krug, horrifié devant la triste scène que les néons éclairaient.
- Moi qui pensait avoir tout vu à Kysoto, ajouta Arken avec le même regard stupéfié.
Le petit hangar était entièrement chamboulé ; il n'y avait pas le moindre élément qui était à sa place : les comptoirs renversés, les caisses d'outils et de documents qui déversaient leur contenu sur le sol qu'on ne voyait presque plus, la fine nacelle aérienne stationnée là brisée et à terre. Même les murs étaient à certains endroits fracassés, les conduits et le matériel électronique enfoncés dans les grandes plaques de métal abimées.
Arken commença à avancer tant bien que mal, trainant les pieds dans les piles de feuilles vieillies et froissées. Krug ne bougeait pas, mais inspectait nerveusement la salle du regard.
- Je n'aime pas ça Arken, dit-il en avançant lentement, si les krinils sont partis, c'est pour une bonne raison, et tout ces dégâts ne sont pas apparus tous seuls ..
- Certainement, mais il n'y a plus rien rien ici, et on est à l'abri pour l'instant.
- Graquar et Kieu ne doivent pas rentrer dans la mine, ou même venir ici par temps clair, c'est trop risqué.
- Certes, certes !
- Arken, tu ne m'écoutes pas !
Le vérusien avait atteint le centre du hangar et fouillait la longue nacelle profilée vide.
- Ces feuilles sont illisibles, et toutes les combinaisons électroniques ont été arrachées. Quelque chose a .. YEUK ! C'est immonde !
Krug, ennuyé, fixait son coéquipier qui se retourna.
- Mais regarde bulot, c'est de la bave séchée, je peux te le confirmer, j'en ai déjà vu d'autres !
L'ingénieur soupira, et s'avança vers les comptoirs dévastés. Après une minute de vaines recherches, il se laissa tomber sur une grosse caisse vide.
- Il n'y a rien d'utilisable ici, et ça ne sert à rien de tarder.
- On va rester ici à attendre ?
- Que veux-tu faire d'autre, il y a la tempête dehors et si ça se trouver l'endroit grouille de ..
Krug fut interrompu par un violent coup sourd donné dans le mur du fond. Il y eu un silence, et Arken ajouta en souriant :
- Allons, il n'y a rien ici, peut-être que les réants sont venus et ont un peu bavé .. hi hi hi !
Un deuxième grand coup tonna non loin du premiers, et il en suivit un raclement et une plainte horriblement longue et lente. Cette fois, aucun des deux ne dirent mot. Ils entendaient de faibles chuintements, suivis de temps à autres par ces grands coups de griffes sur le métal, le tout se déplaçant et s'accentuant vers la porte. Alors que la rumeur était presque rendue au niveau de celle-ci, elle se stoppa d'un seul coup. Il y eu un silence de mort seulement troublé par le lointain roulement de la tempête pourtant si proche qui faisait rage dehors, quand soudain un rugissement terrible résonna dans toute la salle, et le sauvage tambourinement reprit de plus belle avec des crachements à faire fuir une colonie de charognards. Krug fut le premier à réagir et barricada la porte de tables et de tout ce qui lui tombait sous la main. Arken le rejoignit très vite et ils rendirent l'ouverture de la porte impossible, ou du moins pour un bon moment.
- On ne pourra jamais se battre correctement, ni ici, ni dans la tempête dehors, chuchota Krug du plus doucement qu'il put, on se ferait piéger comme du gibier.
Arken ne détourna pas la porte ébranlée par les coups du regard, et garda le silence. Il n'y avait rien à répondre, ils étaient coincés pour l'instant. S'assurant que la barricade tienne, ils se postèrent là, devant le tas de fournitures, et attendirent.
Deux heures passèrent sous le vacarme infernal du métal qui s'entrechoque et résonne brutalement, et les deux vérusiens commençaient à se demander si ils ne devaient pas faire quelque chose. Après une attente interminable, il entendirent soudain un bruit de chair écrasée, et les coups cessèrent soudain. Les cyborgs demeurèrent immobiles, toujours en alerte. On entendait encore le sable rafler furieusement les murs ; la tempête était toujours là. Après une minute de silence, ils soufflèrent un peu. Un sifflement strident attira l'attention d'Arken, puis celle de son ami. Cela venait du fond de la salle, et Krug reconnu immédiatement ce bruit. Il courra à travers les feuilles vers son origine. Quand il arriva près de la fissure qui se créait dans le mur arrière, il fut stupéfié, et ne pris même plus la peine de baissa la voix.
- Arken ! On doit sortir d'ici !
- Quoi ?! Mais avec ce qu'il y a dehors ..
- JUSTEMENT, ET VITE !
Et là, Arken comprit à son tour. Krug empoigna le petit mais puissant diffuseur de gaz rond qui avait roulé sur le sol et le jeta le plus loin possible d'eux, puis accourra à toute allure pour aider Arken à déplacer la lourde barricade qu'ils avaient mis en place. Mais il y a avait plusieurs mètres de matériel amassé, et l'ingénieur fut le premier à chanceler, puis à tomber sur le sol, inanimé. La tête d'Arken tourna, tourna à lui faire mal, et il s'effondra à son tour.

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